Sceau de Konôn, tourmarquemasquer les champs videsafficher les champs vides

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Artéfact

Type d'objet

Sceau

Matrice

SigiDoc ID: - PBW ID:

Description physique

Type d'empreinte

Empreinte originale

Matériau

Plomb

Forme

Ronde

Dimensions (mm)

Diam. 21

Poids (g)

11,05

Orient. du canal (cadran)

12-6

Axe (cadran)

―

Orient. de la surfrappe (cadran)

―

Exécution

Frappé

Contremarque

―

Conservation

Echancré aux orifices du canal ; déformé et partiellement usé sur les deux faces.

Datation

Date

VIIIe siècle (début)

Date explicite

―

Critères de datation

Épigraphie

Date alternative

―

Historique

Catégorie

Administration centrale

Émetteur

Konôn
Milieu: Militaire
Genre: Masculin

Lieu d'émission

―

Lieu de découverte

―

Date de découverte

―

Circonstances de découverte

―

Localisation actuelle

Izmir (Turquie)

Institution et département

―

Collection et inventaire

2457

Acquisition

―

Localisations précédentes

―

Observations modernes

―

Avers

Langue(s)

Grec

Conception du champ

Légende linéaire sur 3 lignes

Dimensions du champ

Diam. 21

Matrice

―

Iconographie

―

Décoration

Cercle de feuillage stylisé ; légende précédée d’une croisette

Épigraphie

―

Revers

Langue(s)

Grec

Conception du champ

Légende linéaire sur 3 lignes

Dimensions du champ

Diam. 21

Matrice

―

Iconographie

―

Décoration

Cercle de feuillage stylisé ; légende précédée d’une croisette

Épigraphie

―

Légende et Traduction

+ Κόνωνος / + τουρμάρχου.

Konôn tourmarque.

Bibliographie

Édition(s)

Cheynet, coll. Tatış, 100=101

Parallèle(s)

,

Bibliographie additionnelle

Aucune autre mention

Commentaire

La plupart des Konôn/Conon enregistrés dans la PmbZ sont des clercs qui assistèrent au concile de 691/692. Très peu de laïcs portèrent ce nom isaurien. Dans leur majorité, les sceaux à ce nom appartiennent en fait au même personnage, le futur empereur Léon III, qui a laissé plusieurs plombs à différentes étapes de sa carrière. Ceux où il mentionne sa charge de tourmarque sont issus de divers boullôtèria, qui se distinguent à la fois par la graphie (ΚΟ|ΝΟ|ΝΟC KO|NΩ|NOC KΩΜ|ΝΩ|ΝΟC) ou l’ornementation, un unique cyprès à droite, plus ou moins élevé, ou bien deux cantonnant le texte sur chaque face. Sur l’exemplaire d’Athènes, très proche du nôtre, sur chaque face, la légende est placée entre deux cyprès, KO|NΩ|NOC - TOVΡ|MAΡ|XOΥ [1]. Les derniers éditeurs d’une bulle du tourmarque Konôn rappellent les grandes lignes de sa carrière [2]. On peut lui attribuer aussi les sceaux du Konôn, patrice [3], dignité qu’il détint lorsqu’il fut stratège des Anatoliques, avant de se rebeller en 717. Et sans doute le sceau où il est titré hypatos [4].

Notes

[1]. Konstantopoulos, Μολυβδόβουλλα, no 231.

[2]. Wassiliou-Seibt et Seibt, Kestner II, no 30 : un seul cyprès sur chaque face, ..|NΩ|NOC - TOΥΡ|MAΡ|XOΥ. Voir aussi la PmbZ, no 4242.

[3]. Les bulles ont un avers identique, et sont cantonnées des mêmes cyprès sur les deux faces. Revers : +PA|TRI|KIOY (Zacos – Veglery, no 899 ; Vienne, MK 566, éd. seibt, Bleisiegel I, no 135 ; Speck, Bleisiegel I, no 169 ; PLRE Conon 3 ; PmbZ, no 3687).

[3]. Zacos – Veglery, no 3128.