Sceau de Sisinnios, patrice et stratègemasquer les champs videsafficher les champs vides

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Artéfact

Type d'objet

Sceau

Matrice

SigiDoc ID: - PBW ID:

Description physique

Type d'empreinte

Empreinte originale

Matériau

Plomb

Forme

Ronde

Dimensions (mm)

Diam. 24

Poids (g)

24,4

Orient. du canal (cadran)

12-6

Axe (cadran)

―

Orient. de la surfrappe (cadran)

―

Exécution

Frappé

Contremarque

―

Conservation

Flan trop petit, comme dans le cas des exemplaires parallèles ; échancré aux orifices du canal ; légèrement écrasé au sommet du revers.

Datation

Date

VIIIe siècle (première moitié)

Date explicite

―

Critères de datation

Épigraphie

Date alternative

―

Historique

Catégorie

Administration centrale

Émetteur

Sisinnios
Milieu: Militaire
Genre: Masculin

Lieu d'émission

―

Lieu de découverte

―

Date de découverte

―

Circonstances de découverte

―

Localisation actuelle

Izmir (Turquie)

Institution et département

―

Collection et inventaire

2908

Acquisition

―

Localisations précédentes

―

Observations modernes

―

Avers

Langue(s)

Grec

Conception du champ

Monogramme cruciforme

Dimensions du champ

Diam. 24

Matrice

―

Iconographie

―

Décoration

Cercle de feuillage

Épigraphie

―

Revers

Langue(s)

Grec

Conception du champ

Légende linéaire sur 5 lignes

Dimensions du champ

Diam. 24

Matrice

―

Iconographie

―

Décoration

Cercle de feuillage ; légende précédée d’une croisette

Épigraphie

―

Légende et Traduction

Θεοτόκε βοήθει τῷ δούλῳ σοῦ / + Σισιννίῳ πατρικίῳ καὶ στρατηγῷ.

Mère de Dieu aide ton serviteur Sisinnios, patrice et stratège.

Bibliographie

Édition(s)

Cheynet, coll. Tatış, 93-94

Parallèle(s)

,

Bibliographie additionnelle

Aucune autre mention

Commentaire

Nous connaissons de nombreuses bulles au nom d’un Sisinnios, patrice et stratège, mais de répartition différente, avec le tétragramme banal cantonnant le monogramme au droit : – +CICI|NNIΩΠΑ|ΤΡΙΚΙΩS|CΤΡΑΤ|ΙΓΩ+ (Laurent, Vatican, no 146 ; PmbZ, no 6805) – CICINNI|ΩΠΑΤΡΙΚ|.ΩSCΤΡ|ΑΤΗΓΩ (Touratsoglou, coll. Ritsos, Byzantina V, 1973, p. 374-375 ; PmbZ, no 6806) – ..ICINN.|ΩΠΑΤΡΙΚ|.ΩSCΤΡ|.ΤΗΓΩ+ (Zacos – Veglery, no 2374 ; PmbZ, no 6799. Le sceau de l’Ermitage, M-6934, éd. Šandrovskaja, Coll. Lichačev, Katalog vystavski, St-Pétersbourg, 1993, p. 54, no 81 (sans photo) (SBS 6, 1999, p. 10), serait parallèle au sceau Zacos – Veglery, no 2374) – Deux exemplaires très proches dans la coll. Kofopoulos, inv. 40 et inv. 767. D’autre part, sur une autre série de très beaux plombs, on observe deux dispositifs différents. Dans le premier cas (Zacos – Veglery, no 3180 ; Vente Hirsch 203 (février 1999), no 762 [SBS 8, 2003, p. 228] ; vente Gorny 181 (octobre 2009), no 2813 [SBS 12, 2016, p. 152]), la légende du revers est identique à la précédente, au droit, le monogramme V est cantonné du tétragramme habituel, τῷ σῷ δούλῳ. Dans l’autre série de plombs (Konstantopoulos, Μολυβδόβουλλα, no 154 a ; Zacos – Veglery, no 2373), le nom est gravé au droit dans les quartiers du monogramme et le reste de la légende au revers. Mais toutes ces bulles comportent le verset 1 du psaume 43, gravé dans une inscription circulaire répartie sur chacune des faces, entre deux cercles de grènetis. Plusieurs de ces plombs sont enregistrés ensemble dans la PmbZ, sous le no 6779. L’identification de ces Sisinnios est délicate car le nom est fort répandu à cette date et plusieurs d’entre eux furent patrices au VIIIe siècle : Sisinnios Rendakios, mêlé à un complot au début du règne de Léon III (PmbZ, no 6752), Sisinnios, stratège des Anatoliques sous le règne du même empereur (PmbZ, no 6757) ; Sisinnios, frère du patriarche Taraise sous Irène, qui fut capturé lors d’une expédition en Italie puis relâché en 798 (PmbZ, no 6794) ; enfin Sisinnios Triphyllios, stratège de Thrace sous Irène, qui périt en 811 face aux Bulgares (PmbZ, no 6795). Notre sceau comporte une croisette accostée de deux fleurons et des Ω irréguliers, qui sont caractéristiques de la première moitié du VIIIe siècle, ainsi que l’absence du lieu d’exercice de la fonction. Il peut avoir appartenu à l’un des Sisinnioi contemporains, peut-être avec une préférence pour le stratège des Anatoliques.