SigiDoc ID: ―
Description physique
- Type d'empreinte
- Empreinte originale
- Matériau
- Plomb
- Forme
- Ronde
- Dimensions (mm)
- Diam. 23
- Poids (g)
- 6,75
- Orient. du canal (cadran)
- 12-6
- Axe (cadran)
- ―
- Orient. de la surfrappe (cadran)
- ―
- Exécution
- Frappé
- Contremarque
- ―
- Conservation
- Echancré à l’orifice supérieur du canal ; usé sur les deux faces.
Datation
- Date
- Xe-XIe s.
- Date explicite
- ―
- Critères de datation
- Épigraphie, Titulature
- Date alternative
- ―
Historique
- Catégorie
- Administration provinciale
- Émetteur
- Théodore Ophrydas
Milieu: Civil
Genre: Masculin - Lieu d'émission
- ―
- Lieu de découverte
- ―
- Date de découverte
- ―
- Circonstances de découverte
- ―
- Localisation actuelle
- Izmir (Turquie)
- Institution et département
- ―
- Collection et inventaire
- 2941
- Acquisition
- ―
- Localisations précédentes
- ―
- Observations modernes
- ―
Avers
- Langue(s)
- Grec
- Conception du champ
- Iconographie avec légende en colonnes
- Dimensions du champ
- Diam. 22
- Matrice
- ―
- Iconographie
- Buste d’un saint de face, barbu, revêtu de la chlamyde retenue à l’épaule par une fibule, et tenant en main droite la croisette des martyrs. Dans le champ, de part et d’autre du nimbe de perles, épigraphe perdue, mais la pièce parallèle atteste qu’il s’agit de saint Théodore.
- Décoration
- Cercle de grènetis
- Épigraphie
- ―
Revers
- Langue(s)
- Grec
- Conception du champ
- Légende linéaire sur 6 lignes
- Dimensions du champ
- Diam. 22
- Matrice
- ―
- Iconographie
- ―
- Décoration
- ―
- Épigraphie
- ―
Édition
Légende et Traduction
/ Θεοδώρῳ σπαθαροκανδιδάτῳ καὶ κριτῇ Σελευκείας τῷ Ὀφρυδᾷ.
Théodore Ophrydas, spatharocandidat et juge de Séleucie.
Bibliographie
- Édition(s)
- Cheynet, coll. Tatış, 154-155
- Parallèle(s)
- Aucun parallèle connu
- Bibliographie additionnelle
- Aucune autre mention
Commentaire
La région de Séleucie d’Isaurie fut placée en première ligne lors de l’assaut des Arabes, notamment après leur prise de la Cilicie. Elle était réputée pour ses soldats, les Isauriens, dont l’un d’eux, Zénon, était monté sur le trône au Ve siècle. D’abord une clisure gardant des passages du Taurus, Séleucie fut promue sous Romain Lécapène au rang de thème[1]. La légende est peut-être à transcrire au datif si la première ligne comportait une formule d’invocation. D’après la pièce parallèle, le prénom se termine par VR2 et, si l’on tient compte de l’image au droit, on peut raisonnablement penser que le sigillant s’appelait Théodore. Le nom d’Ophrydas est connu par la Peira qui mentionne un juge homonyme, adversaire des interprétations d’Eustathe Rhômaios[2]. Les informations données par les sceaux sont plus larges. Michel Ophrydas fut vestès, juge du Velum et protonotaire de l’éphore dans le troisième quart du XIe siècle[3]. Théodore fut protospathaire et juge de l’Hippodrome[4]. Un sceau conservé à DO (55.1.3254) est lu dans la base de données comme Basile Phrydas ; mais le O de la dernière ligne, seconde lettre de l’article introduisant le nom, sert sans doute en même temps de première lettre pour ce dernier, à moins qu’il n’y ait une marque d’abréviation après le T ; il faut probablement lire Basile Ophrydas. Un sceau inédit mentionne un Grégoire, notaire d’un Ophridas, contemporain de notre bulle : +GRH|GOR2NO|9TAR2TW9O|FRID2[5]. Cette lignée a donc fourni des juges pendant près d’un siècle. Un Michel Ophrydas, contemporain d’Alexis Comnène, n’a pas donné ses titres et fonctions[6]. Un seul Ophrydas est mentionné au XIIe siècle, servant comme diacre de Sainte-Sophie[7]. On ne sait si les porteurs du nom apparenté Ophryditzès étaient de la même lignée, utilisant un diminutif, ou s’il s’agit d’une famille indépendante[8].
Notes
[1] Pour plus de détails, cf. Hellenkemper –Hild, Kilikien-Isaurien, p. 402-406.
[2] Peira, p. 57, 214 ; un procès a opposé Ophrydas et son neveu (p. 70).
[3] Lichačev, Molivdovuly, pl. LXVIII, no 15. Au revers, le rare motif de la Vierge Galaktotrophoussa.
[4] Sceau de l’ancienne coll. Zacos (BnF 463). Au revers saint Théodore (première moitié du XIe siècle).
[5] Sceau de l’ancienne coll. Zacos (BnF 4765), mentionné dans Cheynet – Theodoridis, Sceaux patronymiques, p. 165. J’avais considéré Grégoire comme un Ophrydas, selon la formule ὁ τοῦ, mais il était plutôt le notaire d’un personnage assez important pour être identifié par son seul nom transmissible. Peut-être s’agissait-il de l’Ophrydas mentionné dans la Peira.
[6] Cheynet – Theodoridis, Sceaux patronymiques, no 155.
[7] S. Eutratiades, Τυπικὸν τῆς ἐν Κωνσταντινουπόλει μονῆς τοῦ ἁγίου μεγαλομάρτυρος Μάμαντος, Hellenika 1, 1928, p. 310.
[8] Wassiliou-Seibt, Metrische Legenden I, no 1069.