SigiDoc ID: ―
Description physique
- Type d'empreinte
- Empreinte originale
- Matériau
- Plomb
- Forme
- Ronde
- Dimensions (mm)
- Diam. 24
- Poids (g)
- 6,05
- Orient. du canal (cadran)
- 12-6
- Axe (cadran)
- ―
- Orient. de la surfrappe (cadran)
- ―
- Exécution
- Frappé
- Contremarque
- ―
- Conservation
- Gros trou au centre du flan ; les deux bords sont largement écrasés sur les deux faces.
Datation
- Date
- Xe/XIe siècle
- Date explicite
- ―
- Critères de datation
- Épigraphie
- Date alternative
- ―
Historique
- Catégorie
- Administration provinciale
- Émetteur
- Jean
Milieu: Civil
Genre: Masculin - Lieu d'émission
- ―
- Lieu de découverte
- ―
- Date de découverte
- ―
- Circonstances de découverte
- ―
- Localisation actuelle
- Izmir (Turquie)
- Institution et département
- ―
- Collection et inventaire
- 1960
- Acquisition
- ―
- Localisations précédentes
- ―
- Observations modernes
- ―
Avers
- Langue(s)
- Grec
- Conception du champ
- Iconographie avec légende circulaire et en colonnes
- Dimensions du champ
- Diam. 24
- Matrice
- ―
- Iconographie
- Buste d’un saint de face, au visage plein, imberbe, doté d’une abondante chevelure ; revêtu d’un manteau agrafé à l’épaule droite, l’objet qu’il tient devant lui en main droite a disparu dans le trou du flan mais semble se poursuivre au-delà, ce serait une lance plutôt qu’une croisette, mais on ne peut plus voir de bouclier en main gauche
- Décoration
- Cercle de perles
- Épigraphie
- ―
Revers
- Langue(s)
- Grec
- Conception du champ
- Légende linéaire sur 5 lignes
- Dimensions du champ
- Diam. 24
- Matrice
- ―
- Iconographie
- ―
- Décoration
- Cercle de perles ; légende précédée d’une croisette et suivie d’une perle, probablement accostée de tirets
- Épigraphie
- ―
Édition
Légende et Traduction
Seigneur ou Saint aide ton serviteur Jean, protospathaire impérial, thesmophylax et protonotaire (?) des Manganes.
Bibliographie
- Édition(s)
- Cheynet, coll. Tatış, 130-131
- Parallèle(s)
- Aucun parallèle connu
- Bibliographie additionnelle
- Aucune autre mention
Commentaire
La restitution des lettres manquantes est hypothétique puisque la quatrième ligne du revers est presque totalement écrasée, mais la lecture Manganes est assez sûre. Sous la lettre Φ subsiste la trace très probable d’un A qui peut être accompagné de la haste d’un N, on admettra alors qu’il s’agit d’un protonotaire. Ou bien A est suivi d’un T, et l’on restituera curateur. On ne peut trancher parce que nous ignorons comment la fonction de thesmophylax était abrégée. L’oikos des Manganes était situé sur une pente à l’est de l’Acropole. Il fut créé par Basile Ier sur une propriété impériale ayant appartenu à Michel Ier Ranghabé, puis remanié par Constantin IX, à partir de 1042, lorsque celui-ci voulut rejoindre sa maîtresse, Marie Sklèraina, qui habitait ce quartier. Il fit construire un ensemble considérable de bâtiments comportant entre autres un hôpital, un hospice et un monastère dédié à saint Georges Tropaiophore, qui constitua un nouvel oikos, connu sous ce dernier nom de Tropaiophore [1].
Notes
[1]. N. Oikonomides, St. George of Mangana, Maria Skleraina, and the «Malyj Sion» of Novgorod, DOP 34/35, 1990/1991, p. 239-246, repris dans Idem, Byzantium from the Ninth Century to the Fourth Crusade, Aldershot 1992, no XVI.